Adherence of Staphylococcus aureus slime-producing strain variants to biomaterials used in orthopaedic surgery

Summary. The adherence of

Staphylococcus aureus to biomaterials used in orthopaedic surgery (polymethylmethacrylate, fresh bone, steel and titanium alloys) and to glass was studied in vitro at 1, 2, 6, 24 and 48 h of incubation. Nonslime-producing strains (72, 80 and 510) and slime-producing variants of these strains were used. An automated and fast method of ATP-bioluminiscence was applied to determine bacterial viability. The lowest adherence corresponded to polymethylmethacrylate and bone, and the highest to metals. Significant adherence was detected in all cases after 6 h and was strain dependent, being lowest for strain 72. In most cases, adherence of nonslime-producing variants was not significant compared with controls, and slime-producing were more adherent than nonslime-producing variants. These differences were maximal at 6 h or 48 h, depending on the strain and the material. The findings suggest that the appearance of slime-producing cells within a given nonslime-producing bacterial population may jeopardise postoperative immune systems and antibiotic efficacy as a consequence of biofilm formation on implants and prostheses.

Résumé.

L’adhérence de Staphylococcus aureusà des biomatériels utilisés dans la chirurgie orthopédique (polymetilmetacrilate, PMM; os frais; alliages d’acier et de titane) et du vitre a étéétudiée après 1, 2, 6, 24 et 48 h d’incubation, en utilisant des souches (72, 80 et 510) non productrices (NSP) d’exopolysaccharide (slime) et les variantes productrices d’exopolysaccharide (SP) de ces souches. Une méthode automatisée et rapide d’ATP-bioluminescence a été appliquée pour determiner la viabilité bactérienne. L’adhérence a été la plus basse dans le cas du PMM et de l’os et la plus haute dans le cas des metaux (les deux alliages se sont comportés de fa*on similaire). Après 6 h, l’adhérence s’est montrée significative, en dépendant aussi de la souche utilisée: la souche 72 a eu la moindre adhérence. Dans la majorité de cas, le degré d’adhérence des variantes NSP a été similaire à celle des controles et les variantes SP ont été plus adhérentes que les variantes NSP. Ces differences sont devenues maximales après 6 h ou 48 h, selon la souche et le matériel utilisés. La signification de ces observations peut se trouver dans le risque d’apparition des cellules SP dans une population NSP en présence de biomatériels particulaires utilisés dans la chirurgie orthopédique, en considerant que les cellules bactériennes SP peuvent avoir un haut degré d’adhérence et qu’elles peuvent mettre en danger la surveillance immunitaire post chirurgie et l’efficacité antibiotique à cause de la formation de biofilm sur les implants et les prothèses.