Setting: Alcohol use increases the risk of multidrug-resistant tuberculosis (MDR-TB) and poses challenges for successful MDR-TB treatment, including the potential for additional adverse events.
Aim: To investigate the association between alcohol consumption during MDR-TB treatment and adverse events and treatment outcomes in a cohort of patients in Tomsk, Russia.
Design: From 2000 to 2004, retrospective data were collected on 407 MDR-TB patients in Tomsk. Factors associated with treatment outcomes were assessed using logistic regression.
Results: Of the 407 patients, 253 (62.2%) consumed alcohol during treatment ('drinkers'), and 367 (90.2%) had at least one documented adverse advent. No significant differences were noted in frequency of adverse events in drinkers vs. non-drinkers. Drinkers had less favourable treatment outcomes (OR 0.28, 95%CI 0.18-0.45). Among drinkers, favourable treatment outcome was associated with adherence to at least 80% of prescribed doses (OR 2.89, 95%CI 1.30-6.43) and the occurrence of an adverse event requiring treatment interruption (OR 2.49, 95%CI 1.11-5.59).
Conclusions: Alcohol use did not appear to increase the risk of adverse events during MDR-TB treatment; however, alcohol consumption was associated with poor outcome. Our findings suggest that individuals who drink alcohol should receive aggressive attention to optimise treatment adherence and manage adverse events.
CONTEXTE:: L’utilisation d’alcool augmente le risque de tuberculose multirésistante (MDR-TB) et constitue un défi pour un traitement de la TB-MDR couronné de succès, y compris la possibilité d’effets indésirables supplémentaires.
OBJETIF:: Investiguer l’association entre la consommation d’alcool au cours du traitement de la TB-MDR et d’autre part les effets indésirables (AE) et les résultats du traitement dans une cohorte de patients à Tomsk, Russie.
SCHÉMA:: On a recueilli les données rétrospectives de 2000 à 2004 concernant 407 patients TB-MDR à Tomsk. On a évalué par régression logistique les facteurs en association avec les résultats du traitement.
RÉSULTATS:: Au cours du traitement, il y a eu 253 (62,2%) personnes ayant consommé l’alcool (« les buveurs ») et 367 chez lesquels au moins un effet indésirable a été documenté. On n’a pas noté de différences significatives en matière de fréquence des effets indésirables entre les buveurs et les non-buveurs. Les résultats finaux du traitement sont moins favorables chez les buveurs (OR 0,28 ; IC95% 0,18–0,45). Chez les buveurs, un résultat favorable du traitement est en association avec l’adhésion à au moins 80% des doses prescrites (OR 2,89 ; IC95% 1,30–6,43) et avec l’apparition d’un effet indésirable exigeant l’arrêt du traitement (OR 2,49 ; IC95% 1,11–5,59).
CONCLUSION:: Au cours du traitement de la TB-MDR, l’utilisation d’alcool ne semble pas accroître le risque d’effets indésirables. Elle est toutefois en association avec de médiocres résultats. Nos observations suggèrent que les individus buvant de l’alcool doivent être suivis de très près pour optimiser l’adhésion thérapeutique et prendre en charge les effets indésirables.
MARCO DE REFERENCIA:: El consumo de alcohol aumenta el riesgo de padecer tuberculosis multidrogorresistente (TB-MDR) y constituye un obstáculo al tratamiento exitoso de esta enfermedad, entre otras razones por la posibilidad de aparición de reacciones adversas adicionales. En el presente estudio se investigó la asociación entre el consumo de alcohol durante el tratamiento de la TB-MDR, las reacciones adversas y los desenlaces terapéuticos en una cohorte de pacientes en Tomsk, en Rusia.
MÉTODOS:: Se recogieron en forma retrospectiva los datos de 407 pacientes registrados con TB-MDR entre el 2000 y el 2004 en Tomsk. Se evaluaron los factores asociados con los desenlaces terapéuticos mediante un análisis de regresión logística.
RESULADOS:: De los 407 pacientes, 253 (62,2%) consumían alcohol durante el tratamiento (‘bebedores’) y 367 (90,2%) presentaron como mínimo una reacción a dversa documentada. No se observaron diferencias en la frecuencia de reacciones adversas entre los pacientes bebedores y los no bebedores. Los bebedores alcanzaron desenlaces terapéuticos menos favorables (OR 0,28; IC95% 0,18–0,45). En los bebedores, un desenlace favorable se asoció con un cumplimiento terapéutico mínimo del 80% de las dosis previstas (OR 2,89; IC95% 1,30–6,43) y con la aparición de una reacción adversa que hubiese precisado la interrupción del tratamiento (OR 2,49; IC95% 1,11–5,59).
CONCLUSIÓN:: El consumo de alcohol no pareció aumentar el riesgo de aparición de reacciones adversas durante el tratamiento de la TB-MDR. Sin embargo, este consumo se asoció con desenlaces desfavorables. Los resultados del estudio indican que los consumidores de alcohol deberían recibir una atención enérgica, con el objeto de lograr el máximo cumplimiento terapéutico y tratar las reacciones adversas.